vendredi 3 juillet 2015

C'est vivre, cela!

Tu te souviens, il y a quelques semaines, je t’avais parlé d’une jeune femme qui a fait l’analyse de ma carte du ciel, qui m’avait parlé d’une année 2015 riche en transformations, en créations et en rencontres. Figure-toi que depuis, je ne cesse d’éprouver toutes sortes de nouvelles sensations, toutes fort probablement analogues aux transformations dont parlait la spécialiste ésotérique. Ces jours-ci, ma vie peut se résumer à ça, les rencontres : collaborations artistiques, amitiés professionnelles, conversations musicales autour d'une tasse et j'en passe. Tu le sais, j’ai toujours aimé les gens, tu sais aussi que mon côté sauvage, qui peut choquer certaines personnes, lesquelles le voient comme de l’égocentrisme, sert en premier lieu ma capacité à agir et réagir socialement et à rassembler les gens de talent. Je suis ce qu’on appelle un introverti social, ce faisant je me donne entièrement en présence d’autrui, mais réclame aussitôt — c'est la contrepartie logique — une dose substantielle de solitude, d’espace et de silence. Il faut faire le plein, n'est-ce pas? Rien n’est strictement noir ou blanc dans le domaine des relations humaines.


Depuis quelques semaines, je vois régulièrement Oz, un nouvel ami. Photographe de formation, il se consacre, depuis quelques années, au cinéma et à la vidéo. En plus de partager la même passion pour la création artistique et les rencontres, nous cherchons constamment de nouveaux moyens d'apparier les dispositions et les talents de nos pairs. Tout récemment, il m'a annoncé que je jouerai dans son prochain court métrage : une histoire politico-culturelle où je serai un journaliste — le premier rôle, wow! — enquêtant sur un artiste révolutionnaire absolument fascinant (c'est l'impression que m'a donné ma lecture du  scénario). Étonnamment, depuis ma rencontre avec mon nouvel ami, ma vie pourrait se résumer aux rencontres, très souvent, avec des êtres plus grands que nature. Parfois même, je songe : mais tout ceci un rêve, alors que d’autres fois que je me dis : mais, c’est vivre, cela!

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