samedi 25 juillet 2015

Dérision de l'écriture


Trois jours sans écrire. Au retour à l’écritoire, le sentiment de n’avoir pas assez de force pour continuer. L’écriture se crispe si rapidement qu’il est souvent pénible d’y revenir; il faut non seulement réhabituer les muscles du corps, mais aussi laisser l’esprit vous convaincre qu’il est impossible de vivre sans l'écriture. 

J’ai commencé à écrire assez tard, soit vers la fin de l’adolescence. Pour cela, il  m'a toujours semblé que j'avais un retard à rattraper, idée comique s’il en est une, puisqu'il en faut des retards dans la vie. Néanmoins, j'ai encore à me persuader que l’écriture veut (encore) réellement de moi, comme un enfant qui cherche l’approbation de ses parents. Amis lecteurs, vous le savez maintenant, la musique est mon premier amour, ma première découverte, et c’est précisément pour ça que, même loin du piano pendant quelques jours, quelques semaines, je ne me sens jamais moins musicien. Mais pour l’écriture c’est une autre histoire...   

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