J'ai laissé le temps couler entre mes doigts aujourd'hui: un peu de flânage en bibliothèque, traversée de trois concertos de Mozart pour recentrer l'être, lecture au jardin et sur le canapé (quand il s'est mis à pleuvoter), sieste paresseuse de presque une heure, feuilletage et marquage de livres et de revues de cuisine... Laisser l'esprit ralentir, apprivoiser la dualité vide-plénitude, en rêvant de ces quelques jours que je passerai bientôt loin de la ville, dans la maison d'un ami créateur.
Improviser. Faire fi des impondérables. Demain est un autre jour. Je serai plus sage, referai volontiers l'école buissonnière pendant le weekend.
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