Mon amie alsacienne est allée voir l'exposition de Markus Lupertz lors d'une weekend éclair à Paris. Je ne connaissais pas jusqu'ici ce peintre et ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son art, mais encore plus à l'entendre évoquer son processus de création, la lecture qu'il fait lui-même de ses œuvres une fois qu'elles sont complétées (et non pas avant d'être conçues), mais surtout du rôle, essentiel, de l'observateur, de l'interprète, que je prendrais ici dans le sens de traducteur autant que musicien ou comédien.
Et si, au fond, il fallait juste être assez fou, assez démiurge, pour laisser la toile, la partition, le livre sortir de nous?
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