Que j'aime cette pièce de Schumann, travaillée elle aussi à l'adolescence. J'ai dû succomber à son charme à la première écoute quand ma professeure me l'avait jouée, car sinon comment penser que j'aurais abordé sans broncher une pièce avec six dièses à l'armure, écrite sur trois lignes de plus!
Certains racontent que c'est un chant d'amour de Robert à Clara, ce que j'aime à croire. La mélodie y est confiée aux pouces, enveloppée des deux côtés par l'accompagnement, le soutien harmonique subtil fait toute la différence, Et puis que dire de cette montée inexorable vers l'apex, libération autant que perte, union des corps autant que des esprits, avant l'apaisement final. Une pièce qui me représente, qui continue de me troubler, après toutes ces années...
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