mardi 25 août 2015

Schubert

« La musique de Schubert évoque le ciel. On plutôt elle exprime la nostalgie du ciel. Mais de quel ciel? Pas celui des théologiens, bien sûr, ni celui de Dante, mais un ciel conçu comme un lieu d’innocence, d’ingénuité, de tendresse, le lien où se retrouve ceux qui se sont aimés comme il faut sur la terre. La musique de Schubert n’est qu’une aspiration vers ce paradis perdu. C’est par là qu’elle nous émeut et nous retient sous son charme, qu’elle ne ressemble à aucune autre, qu’elle nous parle un langage singulier. » (Marcel Schneider)

J'ai passé la journée d'hier plongée dans l'univers de Schubert. Celui des petites - ou moyennes - formes plus précisément, avec ses Moments musicaux et ses Impromptus. J'en ai travaillé peu, en ai enseigné quelques autres. J'admets un faible pour le côté ondoyant de celui en sol bémol majeur de l'opus 90 (Savais-tu que, au début, pour simplifier la lecture, on avait édité cette pièce en sol majeur? Comme si les deux tonalités se valaient...) et la simplicité trompeuse de celui en la bémol majeur de l'opus 142, le premier que j'ai jamais travaillé, alors que j'étais encore à l'école primaire. On n'oublie jamais la première fois...


 

2 commentaires:

  1. Schubert c'est un univers bien particulier....comme une façon de rêve . Klo

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  2. On n'a pas fini d'en faire le tour. Chaque fois, je découvre autre chose.

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