Les corps
sont moites dès le réveil. On n'ose plus se serrer dans les bras, par peur de
rester agglutiné l'un à l'autre. Les chambres sont
devenues des étuves, les animaux de compagnie laissent de larges traces de bave
sur les parquets. On
passe des heures sous un ventilateur qui fait tourbillonner les feuilles de papier, chuinte un chouia. Mon pays est un pays d'extrêmes.
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