vendredi 7 août 2015

Rondo en la mineur

Mozart, bien sûr... La pièce qui aura servi à baptiser Wolfie, ce fameux soir de décembre, alors que j'avais pris contrôle de l'instrument. Cette pièce est l'une des plus troublantes de Mozart, peut-être à cause de sa tonalité de la mineur, prise ici dans son sens premier (contrairement au Rondo alla turca). Elle est toute en délicatesse, en arabesques, en méandres même. On peut s'y perdre, mais surtout on peut s'y retrouver.

J'ai toujours cette impression de me retrouver entièrement nue quand je l'aborde. Les larmes de Mozart y sont douces-amères, le sourire les teinte malgré tout, les chromatismes et les progressions harmoniques me traversent à chaque fois. Peut-être est-il enfin venu le temps de la jouer en public... Je la connais tellement de l'intérieur.

 

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