Trois spectacles dans une même semaine articulés autour de Bach: un de danse, l'autre de cirque, le dernier de tanztheater. La polyvalence du compositeur ne cessera jamais de m'étonner. Il reste le seul selon moi que l'on puisse interpréter sur n'importe quel instrument, travailler de façon électronique, transformer avec quelques accents jazz sans qu'il ne perde de son intégrité.
Si j'assume depuis toujours mon triumvirat Mozart - Schumann - Debussy (un dans chaque siècle, trois musiciens pour qui les mots ont joué un rôle essentiel), jamais je ne renierai ce cher Johann Sebastian. Je l'ai toujours joué avec conviction sinon plaisir (certaines de ses pages peuvent être si glissantes), commence presque toujours mes séances au piano par quelques préludes et fugues du Clavier bien tempéré, somme avec laquelle je me réfugierais sans aucune hésitation sur une île déserte.
«
Bach est un enfant dont l’angoisse est si grande qu’il fait venir l’éternel à
son chevet », avance Christian Bobin dans L'homme-joie. C'est peut-être bien pour cela qu'il semble apaiser toutes nos craintes.
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