Il n'y a pas de hasard. Hier soir, tu revenais de vive voix sur cette expérience de violence indirecte, de profonde incompréhension que tu avais vécue, des questionnements que celles-ci avaient suscités en toi. Ce matin, je suis tombée coup sur coup sur l'allocution d'ouverture du FTA de Martin Faucher et cette traduction libre d'un texte rappelant le rôle parfois ingrat de l'artiste.
Le propos résonnant bien sûr en moi, je m'attendais qu'il en rejoindrait d'autres. De nombreuses marques de soutien avaient été déposées en commentaires, mais tout autant de remarques acerbes, arguant que c'était le courage des gens « normaux », des gagne-petit, qu'il fallait saluer et non la folie de ces rêveurs, de nous rêveurs.
« Nous avons moins besoin d'adeptes actifs que d'adeptes bouleversés », souhaitait Artaud. On n'y est pas encore... mais nous continuerons d'avancer, n'est-ce pas?
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