lundi 22 juin 2015

Intégrale

Je ne suis pas naturellement de type intégrale, que ce soit en musique ou en littérature. Certes, dans le premier cas, j'ai celle des symphonies de Beethoven (un très vieux coffret, héritage de mon paternel), des concertos et des sonates de Mozart, des concertos pour clavier de Bach (deux versions). Cela s'arrête probablement là. Si j'ai le choix entre un programme articulé autour d'un seul compositeur ou un autre autour d'un thème (ou encore mixte), je choisirai presque toujours le second. Qu'en est-il côté littérature?

J'ai lu tous les livres de certains jeunes auteurs, des anciennes Recrues que je suis avec plaisir, Nicolas Gilbert par exemple. Sinon? J'ai lu presque tout Paul Auster (il me reste un ou deux scénarios encore et un journal que tu m'as offert, que je parcourrai assurément cet été), tout Baricco, essais comme romans (je viens d'ailleurs de réserver son dernier opus à la bibliothèque)... Il ne me reste plus que quelques recueils de nouvelles et les pièces de Timothy Findley, auteur dont la mort m'avait beaucoup affligée, découvert à travers le phénoménal Pilgrim.

Il y a cependant des auteurs auxquels je reviens régulièrement, souvent avec parcimonie (histoire de garder d'autres titres en réserve), comme Jacques Poulin (comme il écrit un livre aux quatre ans, j'aurai fatalement fait le tour avant la prochaine publication puisqu'il ne me reste que quelques titres dans la liste), Louise Warren, Christian Bobin (de façon ponctuelle), Rilke. Son Rodin me nargue; je sens qu'il quittera très vite ma PAL...

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