Au Café
Olimpico pour écrire un peu. Le café presque plein accueille sa clientèle aux interrogations nombreuses et clandestines. Il est difficile de ne pas y éprouver du bonheur. Quand on sait que les gens s'y attablent pour oublier les heures et les responsabilités (je hais ce mot), l'on constate qu’ils sont nombreux à
espérer voir les choses s'améliorer, ici et dans le monde. Le temps d'une tasse, ils se consolent de ne pas pouvoir adjoindre leurs efforts au sort de notre humanité. Ainsi, ils songent, à la dérobade, qu'ils aimeraient que leurs enfants jouissent des meilleures conditions possibles. Sans trembler (et c'est bien dommage), ils oublient que « les meilleures conditions possibles » est une affaire d'ici et maintenant, ceux-là même par lesquels ils sirotent la boisson noire tout en bavardant avec le voisin de table.
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