« Car, contrairement à nous, elle n’a connu que la clarté du matin, jamais l’ombre profonde des contrecoups du destin. » (Hans-Jürgen Greif, Le photographe d'ombres)Devrait-on envier ces gens qui avancent sans contrecoups, sans hésitation, sans retours en arrière? Leur vie est-elle vraiment plus simple? Plus linéaire, sans aucun doute. Mais n'auront-ils pas, à la retraite peut-être, un moment de réalisation qui fera s'écrouler d'un seul coup le château de cartes qu'ils ont patiemment érigé toute leur vie? Ne sera-t-il bien plus terrible que d'accepter les questionnements constants?
samedi 13 juin 2015
Ombre
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