Oui, la barbe, les lunettes, les souliers de style, mais aussi l'abondance de tatouages sont devenus l'apanage d'une génération, incluant les hipsters de mon quartier. J'espère ne pas tomber dans une catégorie spécifique — sauf celle de l'ami cher, s'il en est une ! —, c'est pourquoi j'essaie tant bien que mal d'éviter le piège de la mode — qui se démode, comme on le sait. Le vintage, c'est-à-dire les articles, la mode et le style d'époque, séduit, mais il faut le servir plutôt que s'en servir, ce qui est rarement le cas. J'aime les frusques raffinés, les beaux habits, les souliers qui recèlent une certaine spiritualité chez son propriétaire, mais j'évite, par exemple, de rouler le bas de mes pantalons, ou de porter des chaussettes par trop fleuries. Parfois, j'oppose le look du dandy et celui du hipster. Qui sait, le deux cherchent peut-être la même chose, poursuivent le même idéal?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire