Il y a
quelques jours, je parcourais quelques documents (fichiers Word) dans mon dossier Journal intime. Je m’arrête sur un texte en particulier, qui, curieusement, n’est pas daté. Au premier paragraphe, on mentionne un « triumvirat » de
compositeurs formé de Mozart et Schumann, l’auteur ayant choisi de ne pas dévoiler le troisième nom. Je tombe rarement sur ce mot, « triumvirat », que j’emploie presque exclusivement
en parlant de mes trois compositeurs essentiels : Mozart,
Chopin, Schumann. Au paragraphe suivant point un doute sur l’auteur du
texte : est-ce moi, ou un autre? Le style, la profondeur,
peut-être aussi le rythme s’apparentent à
ma manière, bien qu'il y ait quelques traits distinctifs ici et là, la ponctuation notamment.
Au bout de ma lecture, je réalise que ce texte, dont je partage entièrement
la vision et la pensée, n’est pas de ma plume. Puis me revient soudainement le souvenir d’un
courriel dans lequel tu avais joint ce texte, tout juste avant sa publication dans
un magazine spécialisé. Pure coïncidence, cette semaine je tombe sur celui-ci sur ce blogue! Cette fois-ci il n’y plus de doute, tu ne peux qu'en avoir été l'auteur.
Première
réflexion à ma seconde lecture du texte (sur ce blogue) : ton style a
passablement influencé le mien; forcément, notre lien épistolaire de plusieurs milliers
de courriels l’atteste!; en deuxième, nos triumvirats respectifs partagent deux
compositeurs sur trois, chose exceptionnelle : j'y inclus Chopin,
toi Debussy. En réalisant ces connivences, qui, bien sûr, renvoient à d’autres
affinités, je comprends que
le titre de ce blogue n'est pas le fruit du hasard...
Le texte avait été écrit pour un concert de musique de chambre de l'OSM, lors de quelques jours suspendus, à l'Aubergine... La douceur du moment s'est sans doute superposée à mon amour pour ces deux compositeurs.
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