J’ai pris une
pause aujourd’hui. Pause de vie, de mort, pause de pause, même d’écriture.
J’ai quand même écrit quelques lignes (celles-ci, entre autres), plus
précisément, j’ai peaufiné quelques phrases, quelques paragraphes, en préparation
de l’orage à venir, de la tempête en devenir. Le tremblement est le meilleur de
l’homme, écrivait Goethe.
Avec (et
pendant) le tremblement se raffermit la voix. De fait, je n’aime que les voix
qui tremblent. Sorte de mise en abyme que je textualise de gré, ton récent
billet donne à voir et à entendre, par sa vocalité, le principe même de la quête retrouvée, de la trouvaille récoltée, du précipice enfin reconnu, de la voix parfaitement
élue.
Les billets de
cette eau sont inépuisables. C’est pourquoi je l’ai partagé aussitôt sur Facebook. L’on
verra combien de J’aime il récoltera.
À l’inverse, si seulement nous pouvions imaginer la quantité de je t'aime qu'il transmet via l'oeil du lecteur.
Relecture cet après-midi de mes anciens journaux intimes. En attendant que le
train passe, il n’y a pas meilleur moyen de se consoler de ne l’avoir pas encore pris. Il arrive très vite, l’entends-tu?
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